ANEkDOTES
- dctheatresocial
- 18 oct. 2024
- 13 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 avr.
FESTIVAL
En début de mois, Juan-Celao INAU avait reçu du Comité d'Établissement de son travail, un carton d'invitation concernant le festival littéraire Place aux Phrases ; celui-ci s'est déroulé le 1e week-end, dans sa petite ville.
La mise en œuvre s'est faite par l'organisation publique Réelle Amidime. Annaëlle HAULGAR était la personne qui la représentait. Elle annonçait chaque rendez-vous.
Juan-Celao a particulièrement apprécié la prestation d'une lecture à voix haute. Celle-ci était animée par Kristal HANIAJE, de l'association Un prompt câlin tut l'obsession.
Ainsi, après la performance incarnée par les LectEurs, Juan-Celao va les féliciter : au cours de l'échange verbal, le contenu des textes lus est évoqué, notamment celui de J. ROUSSEAU.
Kristal HANIAJE propose à Juan-Celao de le lui envoyer.

Quelques jours plus tard, Juan-Celao réceptionne la page.
Sous un fond musical, il le lit.
Après lecture, des images de l'événement évoqué lui viennent. La pulsion de vouloir se pencher sur le propos de l'article, l'absorbe : de manière bon enfant, c'est-à-dire scolaire, il décide de s'organiser - table , feuille, crayon - pour en formuler l’idée directive du paragraphe.
Il discipline et peaufine sa besogne tous les matins, au fil des jours. Au bout d'une semaine, il évalue sa composition comme achevée.
Celle-ci se finalise comme suit :
" L'autrice française, par son expérience personnelle et ses recherches, explique qu'au cours des années 60-70, les mouvements féministes se persuadaient de leur universalité supposée, étendue essentiellement de la métropole aux pays d’Outre-mer. La réalité était tout autre."
Juan-Celao est ravi de cette enrichissante expérience humaine et littéraire.
20/03/2025
DISTANCES
Finalement et après coup, Dolorès MAUDAU ne regrette pas la façon dont s'est terminée tristement cette soirée, en compagnie d’Élodie GILLOU.
En effet, quelques semaines avant, au cours d'un événement festif comme il leur arrive de se rejoindre, Dolorès avait proposé, comme à l’habitude, de partager un prochain repas. Pâques en sera le prétexte.
La veille du rendez-vous, au téléphone et afin d’organiser et préciser celui-ci, Dolorès questionne Élodie : « la dernière fois c’était chez toi, donc c’est chez moi cette fois ? », « Nous ferions les courses ensemble ? », « Dans ce cas, qu’est-ce que tu apporterais ? »...
Dolorès, reçoit des réponses qu’elle perçoit comme évasives et interrogatives. Elle en conclut par la proposition suivante : « Voici ce que je te propose, au menu : … ». [ …]
Le soir venu, l’apéritif est lancé. Or, Dolorès est incommodée : à son étonnement, le fait de recevoir, lui coûte. Elle camoufle son agitation dans des tâches automatiques.et organisationnelles : « j’ai pensé néanmoins au Blanc, je vais le chercher. », « Ça te va, ce plat pour le poisson ? ». D’ailleurs, de son côté, Élodie meuble la conversation… Manquait-il des raisons pour qu'elles se voient ?
Pour continuer et sans doute par nervosité, Élodie juge inappropriés certains choix de Dolorès, concernant la mise en œuvre du diner. Intérieurement elle se demande si Dolorès effectue ceux-ci par goût, par ignorance ou pour attirer l’attention. Elle extériorise ses doutes voire ses désaccords avec des formulations suivantes du type : " Tu bois du vin rouge avec du poisson? », « Tu déglaces en milieu de cuisson ? », « Moi, le thym, je le cueille fin août, pas juste avant l’infusion ».
Passive et fatiguée de ce gâchis de temps, Dolorès fait son possible face à ces critiques toxiques. Mais au bout d’un moment, une colère intérieure l’étouffe. Ce sentiment reste pourtant interne, sans possibilité de l’exprimer : les réponses qu’elle apportaient aux jugements d’Élodie ne signalaient-elles pas suffisamment, à cette dernière, ce malaise profond ?
Et presque subitement, la remarque supplémentaire au sujet, … du type de sucre à consommer - Quelle blague ! - l’alcool aidant certainement, donne lieu à une explosion para verbale, agressive : Dolorès restitue de manière expéditive, les opinions antagoniques, aux titulaires respectives.
Son invitée reste muette.
Dolorès est apaisée et devient énergique.
La tisane d’Élodie est servie. Dolorès se déplace au salon et augmente le volume sonore. Elle se met à ranger.
Élodie est sur le départ et exprime à nouveau son mépris de constater que Dolorès hurle pour se sentir entendue.
Quelques semaines plus tard, cette dernière ressasse la réception. Elle s’interroge sur l’agitation intérieure qui l’a alerté en début de soirée : était-elle disposée à accueillir Élodie ? En revanche, au cours d' occasions antérieures et malgré quelques désaccords voire des heurts, la satisfaction était bien partagée, non ?
Un début de réponse l’anime : durant cette soirée, aucune raison extérieure, à part l’événement calendaire cité, ne motivait la rencontre ; la confrontation et le consentement mutuels ne pouvaient pas s’effectuer sereinement.
Dolorès réalise la délicatesse de l’acte d’inviter. En effet, elles sont différentes, voire opposées, en termes de conventions.
De plus, il est question de priorité : Élodie a d’autres aspirations, légitimes.
Quant à Dolorès, celle-ci attend trop et provoque, pour savoir.
02/2025
ÉCRITURE
Depuis quelques années, Espérine DIVIGNEST apprécie l'exercice de la rédaction. Comment cette besogne plus ou moins régulière a prit place dans son quotidien?
La première raison c'est que depuis longtemps elle s'intéresse aux pratiques professionnelles de ses parents, tous les deux psys – l’une docteure en psychiatrie et l’autre psychologue clinicien.
Aussi, en parallèle, dans divers contextes favorables au désaccord, l'expression de ses colères apparait depuis quelques années. En effet, quelques règlements de compte familiaux en sont certainement la cause et Espérine est en mesure de s’approprier ces situations conflictuelles, plutôt que de les subir.
Hier, par exemple, sa collègue darde un " Toujours célibataire... ". Implicitement elle se met sereinement à hurler… hurler... Quelle jubilation ! Les mots sont très explicites, les décibels sont élevés. Elle apprécie sans aucun regret cet excès : elle n'en voit aucune conséquence, mais que des bénéfices bilatéraux, plutôt. Sa vieille amie, Lauriane CAJOL, qui préconise le « on s’engueule, mais on s’engueule bien », serait de connivence avec cette posture.
Ainsi, pour mettre en texture cette conduite - afin de remercier solennellement la personne qui a proposé cet échange électrolytique ! - elle s'applique à déposer la péripétie sur papier.
Pour la forme, elle se divertit à déguiser les situations : contextes, noms.
Un deuxième aspect, celui d’un échec antérieur, l’amène à stimuler cet ouvrage : malgré une licence en Lettres, sa professionnalisation fut laborieuse : en définitive, actuellement, elle travaille dans un collège, et se vante gentiment d’être l’ "ouvrière scolaire" , auprès du personnel enseignant et administratif.
Son travail lui convient, elle répond à des demandes et reçoit de la considération. Son statut est malgré tout limité : la reconnaissance salariale est maigre et la hiérarchie est assurément présente.
Une dernière raison attise son élan : dans cet emploi littéraire, Espérine est transportée par ses inconditionnelles lectures de l'incontournable écrivaine Gaëlise BOUDAUREUL.
Celle-ci est connue du grand public depuis les années 90 après son bestseller controversé "Claque la porte" aux éditions Maigret.
Espérine est abusivement perméable au style de cette plume : celui de la subjectivité de chacun de ses personnages, notamment.
01/02/2025
NOSTALGIE
Émilie CAROSSE est ravie : en ouvrant la page de son réseau social, elle constate avec joie que Guenièvre RAYSOW, son ancienne professeure de contrebasse, a posté un lien contenant le morceau connu de Franz Schubert " La jeune fille et la mort". La virtuosité de la partition resplendit, en colère et en tristesse, traversée parfois de joie. Dans cette douceur mélodieuse, elle fait suivre le lien.
Quelques heures après, c'est au tour de Léonnie CAUDAI de liker ce post. En effet, réécouter cet excellente œuvre musicale, l'entraine dans le souvenir d'une soirée mémorable, accompagnée d'Émilie ainsi que de leurs compagnes respectives. L' acoustique était sublime. Le jeune quatuor a transporté le public dans transe intérieure collective pleine de mélancolie et d'apaisement.
01/2025
SOUCI DE CONNEXION
Annaël GRISTUC est confronté à un souci informatique : sa connexion internet n’apparait pas, en bas à droite de son écran d’ordinateur.
Il décide de téléphoner à deux de ces connaissances, qui pourrait certainement l’amener à résoudre le problème.
Dans la communication, il explique la situation à Rémi CASUC, professeur de mathématiques au lycée André LÉO.
Après quinze minutes de tentative, celui-ci, à distance ne peut que lui envoyer par mail un lien d’une page internet qui pourrait éventuellement l’aiguiller.
Quelques secondes plus tard, il compose le numéro de Dilan ÉNIACÉOU. Celui-ci travaille à l’entreprise d’électro ménager RC Info Mélazine. Le bilan est similaire ; Dilan s’excuse de ne lui apporter que l’option suivante : des deux ordinateurs d’Annaël, comparer, dans le logiciel « connexion internet » , les deux mêmes pages ouvertes.
Après ces efforts de concentration engendrés par ces deux professionnels, Annaël, au fur et mesure dans ses réflexions, se pose les questions suivantes :
1 - " Pourquoi ma connexion, issue de mon portable que j’ai nommée Juliette, code tATaNNe888, n’apparait pas sur l’écran de chacun de mes ordinateurs ? "
2 - " Quel composant de mon ordinateur permet de recevoir la connexion ? "
3 - "Est-ce le même composant qui envoie l’information dans la fenêtre du bas de l’écran ?
Annaël constate qu'il est plutôt persévérant : il est motivé par le fait d’avoir réussi à formuler la difficulté, et ceci, grâce à ces contacts téléphoniques.
Il est optimiste et écrit dans son moteur de recherche, les deux dernières questions qu’il a énoncées.
De cette façon, il se retrouve sur une page dont l’adresse IP est la suivante :
Un procédé est alors proposé : « WINDOWS+R » ; une fenêtre executer apparait et il y est inscrit : « services.mcs » ; enter.
Un tableau apparait ; à l’intérieur, mettre en route les éléments suivants : Services Liste des réseaux / Connaissance des emplacements réseau / Gestionnaire des connexions d’accès à distance / Plug-and-Play / Appel de procédure distante (RPC) / Service de configuration automatique WLAN.
Le résultat est immédiat. Il s’empresse ensuite de remercier par mail ses deux compères.
01/2025
OPPORTUNISTE
Quennie MIMOUDRIN est agacée par l’attitude d’Annie CLODEAU. Celle-ci en effet, a intégré l’association de handball de la commune depuis quelques temps et comme une petite dizaine de bénévoles, elle est tenue d’ouvrir, par équipe de deux, le gymnase, selon ses disponibilités.
Or, elle considère qu’étant donné que la personne avec qui elle tient la permanence connait bien le fonctionnement de l’établissement, le matériel de prêt entre autres, elle s’abstient de temps en temps à s’intéresser à certains aspects, notamment la vérification de la pression des ballons. Elle trouve en effet la démarche compliquée à apprendre. Et elle considère qu’elle est présente comme bénévole uniquement pour le plaisir.
Malgré le fait que Quennie la rassure pour effectuer la tâche, Annie menace même de partir si on la harcèle ainsi.
Pas très patiente en retour, Quennie l’invite en effet à s’absenter si elle n’est pas capable d’écouter les consignes et conseils de ses collègues. Pourtant, elle est prête à poursuivre cet échange de désaccord, en percevant dans ce refus une certaine anxiété exprimée involontairement.
01/2025
INTRUSION
Dulcinia AENOÉ est surprise : elle vient de recevoir un courrier de Victoire NERNSH, une vieille connaissance.
Elle n‘avait pas eu de nouvelles depuis 2 ans et n'avait pas non plus ce désir de reprendre contact, suite à un désagrément provoqué par Victoire, selon son point de vue.
Toutes les 2 ont préféré prendre de la distance.
Nerveuse mais néanmoins heureuse, Dulcinia ouvre l’enveloppe, sort le papier manuscrit et commence à lire : elle retient l’essentiel du contenu : Victoire a appris par une connaissance en commun, Maête NINN, sa séparation d’avec Carlo, son compagnon ; Victoire en est désolée.
Une montée de colère envahit brutalement Dulcinia. En effet, dans les derniers temps où elles se côtoyaient, Victoire lui avait posé la question suivante, au ton impératif : « Attention… ça va être violent… quand te sépares-tu de Carlo? Vous êtes trop différents pour vous entendre.».
En définitive, ce courrier la laisse perplexe et interroge la véritable intention de Victoire… Pourquoi cet avertissement : « Attention … »
Implicitement, Dulcinia n’est pas prête à donner signe de vie.
Alors, elle range machinalement la lettre dans l’enveloppe, qu’elle dépose dans sa valise à courrier.
MALAISE
Victoire NERNSH vient d’avoir des nouvelles de sa vieille copine Dulcinia AENOÉ ; elle est plutôt touchée d’avoir appris le départ de son compagnon , Carlo ; 18 ans de vie commune, ça n’est pas anodin.
En même temps très touchée et mal à l’aise, au bout d’un mois, elle décide d’écrire à Dulcinia, avec qui elle partageait pendant plusieurs années, des moments de confidentialité ; mais aussi de profonds désaccords. Le conflit issu de l’évocation de leurs couples respectifs était constamment présent dans leurs échanges.
Après ce rappel intérieur, elle n’attend donc rien ; elle réalise que les années ont passé.
01/2025
SÉPARATION
Manuelle CÉROU et Lennie OUDACIA forment un vieux couple. Les années ont permis à chacun.e d'accepter cette sensation d'incompréhension flagrante : différences et incompatibilités d'opinion, de fonctionnement, de goûts, d'activités.
Pourtant, une affection est réellement profonde et présente, ce, depuis le début de leur relation.
Or, un problème se pose du coté de Manuelle. En effet, régulièrement, elle rencontre dans le quotidien, des situations dans lesquelles elle ressent des sensations si intenses et si désagréables, qu'elle en a le souffle coupé.
Responsable et soutenue par son ami, mais aussi par son entourage, elle entreprend de consulter divers professionnels.
Aussi, après un enclenchement de recherches et au bout de six mois, elle se voit réaliser concrètement sa difficulté : elle fera face au procédé de guérison qui lui est proposé. À tort ? À raison ?
Cette décision aura pour conséquence un risque d'éloignement de sa compagne, pourtant involontaire.
C'est ce qui arriva. Définitivement.
01/01/2025
RETOUR DE STAGE
Célion AUDAINE est rentré de son stage en Sologne. Des randonnées étaient organisées afin de découvrir les plantes sauvages et champêtres.
En ce début de soirée de dimanche, il remercie par mail, l’animatrice de celui-ci, Théanna LIAUJIL.
En réalité, cette intention cordiale enveloppe une demande : Théanna LIAUJIL, en fin de journée, a remis à chaque participant.e le dépliant de la prochaine excursion, prévue en mars.
Célion a oublié d'en demander plusieurs et souhaite ainsi en recevoir, par courrier postal, 3 autres, destinés à des ami.es. Plus un demi,... celui de gauche, ... sens de la longueur ...
Pourquoi donc cette moité ? Parce qu'elle répondra aux sollicitations de l’artiste, Délina LESEC, qui initie Célion au collage, dans le cadre d’un atelier hebdomadaire régulier.
Dans un objectif d'implication personnelle, la plasticienne avait demandé que chacun.e apporte, pour la prochaine séance, un élément matériel qui dénote du quotidien.
Mais très vite, elle se rend compte qu'il est inutile que Théanna lui découpe à sa place, le 4e feuillet. Après réception, En effet, elle effectuera la tâche elle-même.
12/2024
REVISITATIONS DE LA FABLE DE XUA-XUA
Zuo-ZuO, qui alors n’était qu’un mâle (puisque préhumain) devint amoureux de Ki-Bend (autre mâle de la tribu), et attendit de lui un enfant.
Cette transformation physique s’accompagna d’une gêne, ou d’une forme de honte qui l’éloigna de son amoureux. Il l’observait pourtant de loin et le regarda accoucher, en spectateur.
Zuo-ZuO, dut se séparer symboliquement de son fils, s’identifier, et l’identifier lui, en sortant d’une relation purement fusionnelle.
Il dut également reconnaître le père. Et se posa des questions sur qui il était, sur qui étaient les autres, sur ce qu’il voulait et ce qu’il cherchait, sur le passé et l’avenir.
D’une certaine manière il était obligé de se regarder, de se dédoubler (la conscience ?). A la fois acteur et spectateur.
C’est ainsi qu’a été découvert le théâtre, car il est « l’art de nous regarder nous-mêmes ».
Rên-Rên, qui alors n’était qu’un pré-humain mâle, devint amoureux de Bo-Pôal (autre mâle de la tribu), et attendit de lui un enfant.
Cette transformation physique s’accompagna d’une gêne, ou d’une forme de honte qui l’éloigna de son amoureux.
Il l’observait pourtant de loin et le regarda accoucher, en spectateur.
Rên-Rên, dut se séparer symboliquement de son fils, s’identifier, et l’identifier lui, en sortant d’une relation purement fusionnelle.
Il dut également reconnaître le père, Bo-Pôal. Et se posa des questions sur qui il était, sur qui étaient les autres, sur ce qu’il voulait et ce qu’il cherchait, sur le passé et l’avenir. D’une certaine manière il était obligé de se regarder, de se dédoubler (la conscience ?).
A la fois acteur et spectateur. C’est ainsi qu’a été découvert le théâtre, car il est « l’art de nous regarder nous-mêmes ».
Lbourj-oïe Jan-thié-Ôm , qui alors n’était qu’un mâle (puisque préhumain) devint amoureux de Reùn-Ärght (autre mâle de la tribu), et attendit de lui un enfant.
Cette transformation physique s’accompagna d’une gêne, ou d’une forme de honte qui l’éloigna de son amoureux, Reùn-Ärght.
Il l’observait pourtant de loin et le regarda accoucher, en spectateur.
Lbourj-oïe Jan-thié-Ôm, dut se séparer symboliquement de son fils, s’identifier, et l’identifier lui, en sortant d’une relation purement fusionnelle.
Il dut également reconnaître le père, Reùn-Ärght. Et se posa des questions sur qui il était, sur qui étaient les autres, sur ce qu’il voulait et ce qu’il cherchait, sur le passé et l’avenir.
D’une certaine manière il était obligé de se regarder, de se dédoubler (la conscience ?). A la fois acteur et spectateur.
C’est ainsi qu’a été découvert le théâtre, car il est « l’art de nous regarder nous-mêmes ».
09/2024
TRAVAUX
Léonida UCINÉ vient de finaliser le ragréage du sol de sa future cuisine. Après nettoyage du matériel et toilette personnelle, le coup de barre la sonne légèrement, au cours de cette fin d'après-midi d'automne. Rien de mieux que l'exercice d'une anagramme, pour se requinquer.
Sur fond musical de classique - "Auf dem wasser zu singen" de Schubert -
- elle s'installe au bureau, dans son salon et commence le divertissement, avec la base du nom de sa voisine de palier : " Charline DIMÊTRE " .
Au bout de 30 minutes de réflexion, elle trouve l'intitulé nominatif : " Marlene DIETRICH ".
Au cours de cette matinée dominicale, Néthian LA AJEILUE consulte les posts du réseau social qu'il utilise quotidiennement.
Il est ravi de constater que sa vieille amie, Léonida UCINÉ a enfin terminé les travaux qu'elle avait entrepris depuis plusieurs semaines, à son logement.
Il espère ainsi avoir la possibilité de contempler de près cette nouveauté matérielle.
C'est pour cette raison qu'il répond à cette publication, par un " bravVVo ! ".
08/2024
LES RÉPARRES
Réussie : Dalila Leroy n'a pas eu de chance aujourd'hui. Elle vient de briser, chez elle, le joli miroir que son vieil ami, Hiello Than, lui avait acheté il y a bientôt 7 ans.
Toutefois, elle relativise : Hiello lui avait remplacé un objet similaire suite la maladresse de ce dernier : quelques années auparavant, Hiello en avait, en premier lieu, bousculé et cassé un, au domicile de Dalila, au cours d'un week-end " Chimie-Travelo ", qui réunissait divers amis.
Dalila va dès aujourd'hui récupérer une plaque réfléchissante de remplacement, dans un magasin, style Bazar.
D'autant plus que Hiello passe la voir demain, à son domicile . Aussi, le sujet sera évoqué.
Manquée : Diego le Lilou, au camping la grOgne, au pOrte-océan (39), est en vacances au cours de ce mois de juillet. Il a été invité par son vieil ami Dodo la Saumure.
Sa toile de tente est plantée à quelques mètres de celle de son hôte.
Comme tous les matins, à 5 heures, il s'assoit dans sa tente, les jambes sorties.
Il prépare ainsi son café soluble : l'eau chauffe dans une casserole, posée sur un réchaud.
Celui-ci est placé sur une paillasse, à même le sol. Il déguste son breuvage matinal.
Au moment du rangement, il constate une auréole sur celle-ci ; le fond métallique l'aurait brûlé, en l'ayant posé dessus.
Mais Comment Diego le Lilou va-t-il expliquer à son ami d'enfance, Dodo la Saumure, sa maladresse quant à la dégradation de cette nappe de fortune, qui lui a été prêtée gentiment ? Réussira-t-il à apporter une réparation à cette situation embarrassante ?
10h du matin. Diego rejoint Dodo son ami à la table de camping.
Très embarrassé et penaud, il explicite la situation et les 2 compères se dirigent vers le revêtement sois-disant brûlé... Rien n'apparaît... !?...
..." Tu as simplement mouillé le fond de ta casserole, et posé celle-ci ! " rassura gentiment Dodo.
08/2024
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